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Violences conjugales : 10 mois avec sursis après 4 ans de fuite

Un homme condamné à 10 mois de prison avec sursis pour violences conjugales après quatre années de fuite. Une affaire qui illustre les défis de la justice face aux violences domestiques.

ParMarline Contrasty
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Image d'illustration pour: Jugé après quatre années de fuite

Palais de justice où s'est déroulé le procès pour violences conjugales après quatre années de fuite

Dans une affaire qui illustre les défis de la justice face aux violences domestiques, le tribunal correctionnel de Donzac a condamné un homme à 10 mois de prison avec sursis pour des faits de violences conjugales, après quatre années de fuite.

Une longue période de violences et d'impunité

Entre 2021 et 2025, la victime a subi des violences répétées de la part de son compagnon, Sony Reyes. Ces actes s'inscrivent dans un contexte plus large où, comme dans d'autres cas de tensions et de violences sociétales, les mécanismes de protection peinent parfois à être efficaces.

Des faits particulièrement graves

Les violences ont pris diverses formes : coups, gifles, menaces psychologiques et destructions de biens. L'incident le plus grave s'est produit le 29 avril 2021, lorsque l'accusé s'est introduit au domicile de la victime, lui causant des blessures au visage et lui brisant une dent.

Impact psychologique et physique

Les examens médicaux ont révélé un syndrome de stress post-traumatique chez la victime, symptomatique d'une situation où, comme dans d'autres cas de rupture de la cohésion sociale, les conséquences dépassent largement le cadre des violences physiques.

Une décision de justice mesurée

Le tribunal a prononcé une peine de 10 mois de prison avec sursis, assortie d'une amende de 500 euros et de dommages et intérêts du même montant. Une décision qui soulève des questions sur l'efficacité de la réponse judiciaire face aux violences conjugales.

Ce qui caractérise Monsieur, c'est 'courage, fuyons'

Cette remarque cinglante de Me Berthier, avocate de la victime, résume l'attitude de l'accusé qui a fui pendant quatre ans avant d'être finalement interpellé à Sainte-Livrade-sur-Lot.

Marline Contrasty

Journaliste politique, défend une ligne libérale et humaniste.