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Sanctions américaines contre Cuba : Miguel Diaz-Canel visé par des mesures diplomatiques inédites

Les États-Unis ont imposé des sanctions diplomatiques sans précédent contre le président cubain Miguel Diaz-Canel et plusieurs hauts responsables du régime. Cette décision intervient quatre ans après les manifestations historiques de 2021 et s'accompagne de mesures économiques restrictives.

ParMarline Contrasty
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Sanctions américaines contre Cuba : Miguel Diaz-Canel visé par des mesures diplomatiques inédites

Le président cubain Miguel Diaz-Canel lors d'une cérémonie officielle à La Havane

Une décision diplomatique forte marquant l'anniversaire des manifestations de 2021

Dans un geste diplomatique significatif, les États-Unis ont annoncé vendredi des sanctions sans précédent à l'encontre du président cubain Miguel Diaz-Canel, exactement quatre ans après les manifestations historiques qui avaient ébranlé le régime de La Havane.

Des restrictions ciblant la haute administration cubaine

Le Département d'État américain a mis en place un dispositif de restrictions de visa visant non seulement le président cubain, mais également plusieurs figures clés du régime :

  • Alvaro Lopez Miera, ministre de la Défense
  • Lazaro Alberto Alvarez Casas, ministre de l'Intérieur
  • Plusieurs responsables judiciaires et pénitentiaires
"[Ces sanctions visent] leur implication dans des violations flagrantes des droits humains", précise le communiqué officiel du Département d'État.

Le contexte des manifestations de 2021

Ces mesures interviennent dans le prolongement de la répression des manifestations de juillet 2021, les plus importantes depuis la révolution castriste de 1959. Plusieurs centaines de Cubains avaient alors été condamnés à des peines pouvant aller jusqu'à 25 ans d'emprisonnement.

Un accord négocié sous l'égide du Vatican avait permis la libération de certains manifestants, prévoyant la remise en liberté de 553 prisonniers cubains. Cependant, une partie significative des protestataires reste encore incarcérée.

Mesures économiques complémentaires

Les sanctions américaines s'étendent également au secteur économique. Un hôtel d'État de 42 étages récemment inauguré à La Havane a été ajouté à la liste des lieux interdits aux Américains, dans le but explicite d'éviter que les dollars américains ne financent les actions du régime.

Marco Rubio, Secrétaire d'État américain, souligne la contradiction entre ces investissements et la situation du peuple cubain : "Alors que le peuple cubain souffre de pénuries de nourriture, d'eau, de médicaments et d'électricité, le régime dilapide l'argent."

Marline Contrasty

Journaliste politique, défend une ligne libérale et humaniste.