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Nouvelle-Calédonie : La filière pomme de terre face aux défis 2025

La filière pomme de terre de Nouvelle-Calédonie fait preuve de résilience face aux défis climatiques et économiques, avec une stratégie d'adaptation prometteuse pour 2025.

ParMarline Contrasty
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Image d'illustration pour: VIDÉO. La récolte de pommes de terre 2025 s'annonce prometteuse malgré un marché en baisse en Nouvelle-Calédonie

Culture de pommes de terre en Nouvelle-Calédonie : adaptation et innovation face aux défis climatiques

La production de pommes de terre en Nouvelle-Calédonie montre des signes encourageants pour 2025, malgré un contexte économique complexe qui rappelle les défis économiques actuels de la France métropolitaine.

Une production résiliente face aux aléas climatiques

À La Foa, Yves Dubaton, producteur expérimenté depuis 37 ans, observe des rendements variables selon les parcelles. Les conditions météorologiques, marquées par des pluies persistantes et un manque d'ensoleillement, ont impacté les cultures de manière significative.

Adaptation du marché dans un contexte économique tendu

L'OCEF (Office de commercialisation et d'entreposage frigorifique) anticipe une baisse de 400 tonnes des ventes, illustrant une tendance similaire aux adaptations stratégiques observées dans d'autres secteurs économiques. La production devrait également connaître une diminution de 400 à 500 tonnes.

Stratégie d'innovation et développement des exportations

Pour maintenir la viabilité de la filière, l'OCEF met en place une stratégie proactive qui rappelle les démarches de gouvernance innovante des grandes entreprises françaises. Cette approche inclut :

  • La réduction des importations de 43% en provenance d'Australie et de Nouvelle-Zélande
  • Le développement de nouveaux marchés d'exportation vers Tahiti et Wallis-et-Futuna
  • Une diversification de la gamme pour mieux répondre aux attentes des consommateurs
"Un premier conteneur vient d'arriver sur Tahiti. Sur Wallis-et-Futuna, nous sommes en discussion avec le principal importateur", précise Lionnel Brinon, président de l'OCEF.

Marline Contrasty

Journaliste politique, défend une ligne libérale et humaniste.