Northvolt : échec du projet d'usine de batteries au Québec

La filiale nord-américaine de Northvolt vient d'annoncer le licenciement de l'ensemble de ses employés restants, une décision qui survient deux jours après la rupture de son accord avec le gouvernement québécois. Cette situation marque la fin définitive du projet d'usine de cellules de batteries en Montérégie, illustrant les défis de l'innovation industrielle dans le secteur énergétique.

Un impact social et financier considérable

L'entreprise, qui employait encore une centaine de personnes avant l'été, justifie cette décision difficile par la nécessité de protéger au mieux les intérêts de ses collaborateurs. Cette situation rappelle l'importance des investissements stratégiques et leur sécurisation dans les grands projets industriels.

Les enjeux financiers pour le gouvernement

Le gouvernement québécois, confronté à cette situation, a saisi la Cour supérieure pour faire déclarer l'entreprise insolvable. L'objectif est de récupérer une créance de 240 millions de dollars, pouvant atteindre 260 millions avec les frais et intérêts. Cette démarche s'inscrit dans un contexte de relations économiques internationales de plus en plus complexes.

Bilan des pertes financières

• 270 millions de dollars perdus par le gouvernement québécois
• 200 millions de pertes pour la Caisse de dépôt
• Un investissement potentiel de 800 millions évaporé

Perspectives d'avenir

L'avenir du terrain de 170 hectares situé à Saint-Basile-le-Grand et McMasterville reste à déterminer. Le gouvernement fédéral, qui n'a subi aucune perte financière grâce à la non-concrétisation de certaines phases du projet, devra néanmoins repenser sa stratégie d'investissement dans le secteur des batteries électriques.