Mobilisation du 18 septembre : Les autorités face à une 'menace hybride'
Face à la mobilisation intersyndicale du 18 septembre, les autorités renforcent leur dispositif de sécurité pour faire face à une 'menace hybride' et anticipent une participation massive.

Forces de l'ordre déployées lors d'une manifestation sociale en France
Dans un contexte de tensions sociales croissantes, les autorités françaises se préparent à une nouvelle journée de mobilisation intersyndicale le 18 septembre, anticipant une participation significativement plus importante que lors de la manifestation "Bloquons tout" du 10 septembre.
Un dispositif de sécurité renforcé
Le ministre de l'Intérieur a présidé ce lundi 15 septembre une réunion cruciale avec les préfets et responsables des forces de l'ordre. Les services de renseignement ont alerté sur une "menace hybride", caractérisée par des actions potentiellement disruptives dès la veille au soir. Cette situation rappelle les dispositifs de sécurité renforcés déjà déployés dans d'autres contextes sensibles.
Une mobilisation aux multiples visages
Les services anticipent la présence de 150 à 300 éléments radicaux dans les grandes villes, ainsi qu'une "montée en tension des discours" à tonalité insurrectionnelle. Cette situation complexe nécessite une approche similaire à celle utilisée pour sécuriser des événements majeurs, avec le déploiement de 80 000 policiers et gendarmes.
Impact sur les institutions et l'économie
Les lieux de pouvoir, notamment l'Élysée et l'Assemblée nationale, bénéficieront d'une protection accrue. Cette mobilisation intervient dans un contexte économique déjà tendu, comme l'illustrent les récentes inquiétudes sur la notation financière de la France.
Ampleur attendue du mouvement
Les autorités tablent sur une participation d'environ 400 000 personnes au niveau national, soit le double de la mobilisation précédente. Pour Paris, les estimations oscillent entre 30 000 et 60 000 manifestants, tandis que le grand Ouest pourrait rassembler jusqu'à 100 000 personnes.
Points de vigilance
- Paris, Rennes et Nantes en première ligne
- Toulouse, Dijon, Lyon parmi les zones sensibles
- Montpellier et Bordeaux sous surveillance particulière
Marline Contrasty
Journaliste politique, défend une ligne libérale et humaniste.