Politics

Melun : La lutte intensive contre le trafic de drogue à l'Almont

À Melun, le quartier de l'Almont fait l'objet d'une mobilisation intensive des forces de l'ordre contre le trafic de drogue, avec des résultats encourageants malgré un début d'année tendu.

ParMarline Contrasty
Publié le
#securite-publique#lutte-antidrogue#melun#almont#police-nationale#prevention-criminalite#politique-securitaire
Image d'illustration pour: Melun : à l'Almont, la police traque les trafiquants de drogue au quotidien

Opération de police dans le quartier de l'Almont à Melun dans le cadre de la lutte contre le trafic de stupéfiants

Dans le quartier de l'Almont à Melun, les forces de l'ordre intensifient leur lutte contre le trafic de stupéfiants, une problématique qui, comme les enjeux économiques nationaux, requiert une attention particulière des pouvoirs publics.

Un début d'année marqué par les tensions

Le préfet de Seine-et-Marne, Pierre Ory, dresse un constat sans équivoque de la situation rue Claude-Bernard. La fin 2024 et le début 2025 ont été marqués par une escalade préoccupante de la violence liée au trafic de stupéfiants : une personne blessée par balle en décembre, des tirs contre des appartements en janvier, créant un climat d'insécurité comparable aux tensions observées dans d'autres zones sensibles.

Une stratégie d'intervention coordonnée

Les autorités ont déployé un dispositif ambitieux avec 150 opérations SLIC (Structure légère d'intervention coordonnée), aboutissant à :

  • Plus de 90 interpellations
  • Plus de 200 amendes forfaitaires délictuelles pour usage de stupéfiants
  • 16 interdictions de paraître prononcées
  • 4 injonctions de résiliation de bail dans le département

Des résultats encourageants mais une vigilance maintenue

Les efforts des forces de l'ordre, similaires à la détermination dont fait preuve l'État dans la gouvernance des institutions, commencent à porter leurs fruits. Les habitants témoignent d'une amélioration sensible de la situation, notamment concernant la tranquillité nocturne.

"C'est vrai que c'est mieux. Les nuits sont quand même plus calmes, et on a un peu moins peur de sortir. Mais la méfiance reste", confie une habitante sous couvert d'anonymat.

Perspectives et vigilance

Le maire Kadir Mebarek reste attentif au risque de déplacement du trafic vers d'autres secteurs, soulignant la nécessité d'une vigilance continue et d'une approche globale de la problématique.

Marline Contrasty

Journaliste politique, défend une ligne libérale et humaniste.